« Nous arrivons à un stade où les progrès scientifiques nous offrent des outils assez fiables pour mieux cerner la probabilité de chaque femme de développer ou non un cancer », explique, dans un article de L’Express, la Dr Suzette Delaloge, coordinatrice de l’étude MyPeBS et cancérologue à l’Institut Gustave-Roussy à Villejuif (Val-de-Marne).
Ainsi, MyPeBS s’appuie sur l’estimation d’un score de risque individuel « Il intègre les facteurs habituels (antécédents, âge, grossesses…), mais aussi un autre indicateur dont les experts ont compris depuis seulement une dizaine d’années l’importance pronostique : la densité mammaire », détaille Stéphane Ragusa, dont la start-up Predilife, partenaire de MyPeBS, développe ce score.
A cette estimation de la densité mammaire s’ajoute un « score de risque polygénique ». « Il s’agit de regarder si la patiente testée possède certaines petites variations sur son génome qui peuvent accroître ou au contraire diminuer la probabilité de voir apparaître une tumeur », explique à L’Express Suzette Delaloge. Isolées, ces variations ont un effet assez marginal. Mais, combinées avec les autres facteurs, elles permettront d’affiner encore l’évaluation individuelle du risque de cancer.