Il s’agit d’une étude internationale : la France y participe au même titre que la Belgique, l’Italie, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, les États-Unis et Israël. Ce que cherche à savoir l’étude, c’est si un dépistage personnalisé serait au moins équivalent voire plus bénéfique pour les femmes que le dépistage qui prévaut actuellement et qui est basé sur l’âge.
Actuellement, toutes les femmes âgées de 50 à 74 ans ont droit à une mammographie à échéance régulière dans le cadre du programme de dépistage. Le programme a fait ses preuves, puisqu’il a permis de réduire de 20% la mortalité par cancer du sein. La question est de savoir si on peut faire mieux.
Un dépistage plus précis et ciblé ?
La recherche considère à juste titre que chaque femme est unique, que certaines ont plus de facteurs de risques que d’autres. Le risque varie en fonction de facteurs génétiques, de la densité mammaire à la mammographie ou des antécédents personnels et familiaux. Si demain on peut définir une catégorie de risque et adapter la surveillance de chaque femme, le dépistage sera encore plus efficace et donc encore plus précis.